Architecture du collège Jacques Prévert

Fiche d'analyse :
COLLEGE Jacques PRÉVERT, les Arcs-sur-Argens
Architecte : Frédéric PASQUALINI
Date de construction : 1998
La façade affirme l’horizontalité des corps de bâtiment, entrecoupée par la verticalité des piliers, crée un jeu rythmique horizontal/vertical.
Dans la cour intérieure, un amphithéâtre semi-circulaire rappelle la particularité du collège, à savoir la présence d’une salle de théâtre dans les locaux.


















L’expression architecturale, héritière de la tradition rationaliste, affirme la présence des éléments constructifs (ex : les piliers apparents). Le décor semble réduit au jeu des matériaux (béton, verre, bois) et à leur couleur d’origine. Pourtant, les variations rythmiques des ouvertures orthogonales créent une composition discrète et élégante ; et l’omniprésence du verre contribue à une certaine dématérialisation (ex : mur de verre du CDI).




La multiplicité et la diversité des ouvertures - qui vont de la fenêtre vitrée aux grands murs rideaux, en passant par les ouvertures sous plafond - se plient aux exigences fonctionnelles, tout en créant un subtil jeu d’éclairages directs et indirects. Du coup, les espaces intérieurs bénéficient d’une grande luminosité.


La distribution des espaces intérieurs se fait par de grands couloirs lumineux qui traversent les 2 corps de bâtiment principaux, disposés à angle droit. Cela permet, d’ouvrir de grandes perspectives qui donnent l’impression d’un  édifice spacieux, et cela facilite aussi le travail de la vie scolaire pour la gestion des élèves dans les couloirs.

Prolongement pédagogique:
Séquence d'Histoire des Arts autour de l'étude des 5 points fondamentaux de l'architecture moderne de le CORBUSIER.
 Niveau : 3ème. Sujet: PARCOURS de LUMIERE:
Mettre en scène les murs rideaux de l’architecture du collège.Choisir des mouvements de caméra et des angles de vue pour traduire  la dématérialisation de l’architecture (légèreté, transparence) et le parcours de la lumière  dans l’édifice. Filmer / photographier :
-         les transparences et les reflets des murs rideaux (ATTENTION: le visage ou le corps du figurant ne doit jamais apparaître dans  sa totalité).
-         le parcours du regard et du corps du spectateur le long des ouvertures.
-         la diffusion de la lumière et des ombres sur l’architecture (panoramiques, travelings, etc.).


































Regard furtif sur une silhouette de lumière

Surcadrage guillotine.


La tête dans le ciel
La tête dans le brouillard










































Références:
Jean NOUVEL, Fondation Cartier, 1994, Paris

Lee FRIEDLANDER, New York City, 2011. Série des vitrines.